24.11.05

Réduire les risques de chutes chez les seniors par la prise de vitamine D

Abstract : Les personnes âgées qui prennent des compléments de vitamine D verraient leurs risques de chute et de fracture diminuer, selon une récente étude australienne dont les résultats viennent de paraître dans la revue spécialisée Journal of the American Geriatrics.
Les chutes chez les personnes âgées ne sont pas rares et peuvent rapidement devenir dramatiques. Une récente étude menée par une équipe de chercheurs australiens dans 149 maisons de retraite, sur 625 résidents qui ne présentaient aucune carence en vitamine D, semble montrer qu’une prise quotidienne de cette vitamine réduise les risques de chute chez ces aînés.
Les participants à cette étude ont été divisés en deux groupes. Pendant une durée de deux ans, le premier s’est vu prescrire quotidiennement de la vitamine D et le second, un placebo. L’ensemble des résidents prenait 600 mg de carbonate de calcium tous les jours. Parallèlement, le personnel des maisons de retraite notait dans un journal de bord, les chutes et les fractures qui survenaient auprès de ces deux groupes testés.
Au démarrage de l’étude, les caractéristiques des deux groupes étaient les mêmes. Après deux ans, une analyse a montré que les patients qui prenaient au moins la moitié des pilules de vitamine D prescrites, présentaient un risque de chute et de fracture plus faible. Comparé au groupe sous placebo, celui qui prenait de la vitamine D avait réduit son risque de chute entre 27 et 37%, selon ces chercheurs australiens.
« Ces résultats appuient l’utilisation d’un apport complémentaire en vitamine D chez les personnes âgées qui résident en maison de retraite » indique le Dr Léon Flicker, responsable de cette étude à l’Université de l’Australie occidentale. « Les seniors peuvent réduire les risques de chute et leurs conséquences, si pendant une durée de deux ans, ils prennent de la vitamine D en complément. Même ceux qui à la base, ne présentent aucune carence de cette vitamine » concluent les chercheurs.
Lorsqu’un senior chute et se brise le col du fémur, plus il est âgé, moins ses chances de survie sont élevées. Ainsi, alors que presque 100% des quinquagénaires s’en remettent et survivent au-delà d’un an, dès que l’on avance en âge, les pourcentages décroissent assez rapidement : de 50 à 70 ans les chances de survie au-delà d’un an sont de 90 à 100%, chez les octogénaires, les pourcentages se situent entre 80 et 90% et pour les personnes de plus de 90 ans, de 70 à 80%.

La vitamine D
Rappelons que la vitamine D possède une double origine : elle peut provenir d’un apport alimentaire ou être synthétisée par l’organisme au niveau de la peau sous l’action des rayons du soleil ou des ultraviolets.
C’est un nutriment indispensable. Sa fonction essentielle est d'augmenter la capacité d'absorption de l'intestin pour le calcium et le phosphore ce qui permet d'assurer une minéralisation optimale des tissus minéralisés, notamment os, cartilage et dents et de contribuer au maintien des concentrations plasmatiques du calcium et du phosphore. (Source : Afssa)

Mercredi 23 Novembre 2005
Marie Namur © Senioractu.com 2005

15.11.05

Guide de PREVENTION des risques professionnels dans les Maisons de Retraite
http://prevention-test.pharmacie.univ-mrs.fr/pdf/3-sinformer/1-2/prevention_action/retraite.pdf
Edito
La prévention des risques professionnels et l'amélioration des conditions de
travail participent à la valorisation des métiers et au maintien d'emplois de
qualité.
Cette démarche active et volontaire facilite l'accès à l'emploi, augmente le bien-être collectif et améliore le service rendu aux usagers. Elle constitue par ailleurs un enjeu fondamental, à un moment où les accidents du travail et les maladies professionnelles représentent une charge économique considérable, tant pour les structures que pour la collectivité, au travers notamment des dépenses d'indemnisation et de l'impact social et humain, parfois dramatique, qu'ils engendrent.
Durant plusieurs mois, dans le département du Var et avec le concours d'ACT
Méditerranée (l'Aract PACA),
des professionnels des maisons de retraite ont accepté de s'engager dans une démarche approfondie d'évaluation des risques qui a permis de mettre au point ce guide méthodologique à l'attention de toute la profession.
Nous tenons à remercier responsables, salariés, représentants des salariés, services de prévention et organismes de conseil, tant pour les informations données, les expériences rapportées que pour leur contribution à la rédaction de ce document.
Si la démarche d'évaluation des risques et la mise en œuvre des mesures de prévention reposent sur des obligations légales, elles impliquent nécessairement une attention particulière à l'organisation du travail, et elles invitent au renforcement du dialogue social entre employeurs, représentants du personnel et salariés.
Ce guide insiste davantage sur la démarche de prévention, les méthodes à mettre en œuvre, que sur des solutions toutes faites, qui ne correspondent que rarement à la réalité de situations concrètes.
De fait, ce guide doit permettre aux employeurs, salariés et à leurs représentants,
de parvenir à une meilleure maîtrise des risques professionnels.
Pour traiter de questions techniques plus précises liées aux manutentions, à
l'aménagement des espaces de travail, au bruit, pour ne citer que ceux-ci, le lecteur aura tout intérêt à se reporter aux ouvrages listés en annexe, ou à solliciter le conseil des experts dont les coordonnées figurent en fin de guide.
Soyez assurés de tout notre soutien dans votre démarche de prévention.

13.11.05

Rapport de la Cour des comptes : "Les personnes âgées dépendantes"
09/11/05 - La Cour des comptes vient de rendre public, le 9 novembre, son rapport sur les personnes âgées dépendantes. L’enquête des juridictions financières s’inscrit dans la continuité des travaux de la Cour publiés en 2003 sur la vie avec un handicap et sur les soins médicaux aux personnes âgées. Elle traite des problèmes liés au séjour durable des personnes âgées dépendantes à domicile et en institution (établissements du secteur médico-social accueillant des personnes âgées, mais aussi les unités de soins de longue durée). En revanche, elle ne traite pas du séjour des personnes âgées dépendantes en milieu hospitalier. Pas assez de places en institution, mauvaise répartition sur le territoire, absence de lisibilité du système et de son financement, multiplicité des acteurs, tout est passé en revue.
La Cour préconise entre autres "de simplifier le chemin de financement de la dépendance", de "cibler davantage les aides sur les personnes présentant les plus hauts niveaux de dépendance et bénéficiant des plus bas revenus" mais aussi d´engager des travaux de prospective afin d´évaluer l´évolution du coût de la dépendance dans les décennies à venir.
Indiquant "partager bon nombre des constats et analyses de la Cour", Philippe Bas, ministre délégué à la Sécurité sociale et aux Personnes âgées a rapidement annoncé, dans un communiqué de presse du 9 novembre, l'adoption prochaine d'une "ordonnance de simplification pour faciliter la création de nouveaux établissements d'accueil de personnes âgées dépendantes". Il a rappelé que 20.000 places en établissements d´hébergement seront créées d´ici 2007 et ce, dans le cadre du doublement du plan Vieillissement et solidarité. D´ici la fin de cette année en outre, deux tiers des places existantes seront médicalisées. Et puis, fin 2007, plus de 17.000 places de services de soins infirmiers à domicile seront créées. Enfin, Philippe Bas a chargé le Commissariat au Plan de lui rendre un rapport en janvier prochain de façon à "définir les politiques d´accompagnement nécessaires à la prise en charge des personnes âgées, aussi bien à domicile qu´en établissement, tout en assurant le développement de l´ensemble des services qui peuvent leur être apportés".
> Le rapport de la Cour des comptes (429 pages pdf) :
http://www.ccomptes.fr/Cour-des-comptes/publications/rapports/personnes-agees/rapport.pdf
> Communiqué de presse ministériel :
http://www.personnes-agees.gouv.fr/point_presse/c_presse/051109.htm



Si jamais mes enfants... "
Si Jamais...

Avec l'usure du temps passé...
Mon regard venait à s'assombrir...
Et que mes blessures et mes maux...
Ne seraient que de simples soupirs...
Que toutes mes écritures du passé...
Deviendraient de bien tristes souvenirs...
Dites-vous, mes chers enfants...
Que votre maman vous aime infiniment...
Elle ne veut pas vous voir souffrir...
Son coeur est peut-être fatigué...
Mais jamais il ne va changer...

Si Jamais...

Il m'arrivait d'oublier parfois...
Et que je ne répondrais pas toujours...
Au son de votre voix...
Je vous en prie ne soyez pas triste...
Vous êtes mes plus grands amours...
Même si mon regard vous semble loin...
Regardez mon coeur de maman...
Il sera toujours sur votre chemin...
Peut-être que la mémoire oublie...
Mais vous serez toujours...
Mes enfants chéris...

Si Jamais...

Vous me voyez triste quelquefois...
C'est qu'il m'arrive de penser parfois...
À de pauvres mamans abandonnées...
Qui ne sont pas comme moi, privilégiée...
Alors, je me dis bien tristement...
Avec la mort dans l'âme...
Que peut-être cette maladie de l'oubli...
Pourrait calmer leurs tourments...
Et leur faire oublier l'ennui...
De leurs enfants...

Si Jamais... c'était vrai...

20.10.05

ALZHEIMER & FONCTIONNEMENT CEREBRAL APRES 65 ANS

L'étude épidémiologique "PAQUID" sur l'évolution du fonctionnement cérébral après 65 ans

L'étude PAQUID (Quid sur les Personnes Agées), réalisée sous la direction du Professeur J.F. Dartigues et de Madame P. Barberger-Gateau a pour objectif de décrire l'évolution du fonctionnement cérébral après 65 ans, le nombre de démences séniles et en particulier de maladie d'Alzheimer ainsi que leur déterminants et leur évolution en terme de dépendance et d'entrée en institution.

C'est une cohorte de 4134 personnes âgées de 65 ans et plus vivant à domicile ou en institution tirés au sort dans les départements de la Gironde, dont la distribution d'âge de la population est proche de celle de la France, et de la Dordogne qui est le département dont l'âge moyen de la population est le plus élevé de France. Le très bon taux de participation (70%) permet l'extrapolation des résultats à la France entière.

L'étude PAQUID est s'appuie sur une recherche active de cas : le recueil de données est effectué au domicile de la personnes âgées par des psychologues spécifiquement formés. Les variables initialement recueillies sont les caractéristiques socio-démographiques, l'habitat, la vie sociale et familiale et l'état de santé. Ce dernier comprend les déficiences auditives ou visuelles, les douleurs, les médicaments consommés, les maladies associées, l'incapacité mesurée par l'échelle d'activité de la vie quotidienne (ADL) de Katz, l'handicap mesuré par l'échelle d'activité instrumentale (IADL) de Lawton, le confinement, la dépression, les fonctions intellectuelles par le MMS et des tests psychométriques plus spécifiques. A l'issue de l'entretien, le psychologue porte le diagnostic de suspicion clinique de démence ; celui ci est confirmé par un neurologue suite à un examen clinique, des examens biologiques et radiologiques.

Les personnes ayant accepté de participer à l'étude sont suivies depuis 1988 alternant visites au domicile à un, trois, cinq et huit ans, et enquêtes postales ou téléphoniques avec les mêmes procédures qu'au bilan initial. Les événements enregistrés systématiquement sont le décès, l'entrée en institution, l'évolution de l'état fonctionnel et la détérioration des fonctions intellectuelles faisant craindre le début d'une démence.
L'analyse des données a permis d'identifier les principaux déterminants de la maladie d'Alzheimer et d'ouvrir des portes sur la prévention. Cette étude a permis en outre de décrire l'évolution de la maladie et de la perte d'autonomie de la personne âgée en suggérant des moyens simples de dépistage pour améliorer, organiser et coordonner l'aide.

Le coût d'une telle étude est de 1 200 000 francs par an. La participation de l'état se résume à une subvention de démarrage de 250 000 francs et au salaire de deux chercheurs INSERM. L'essentiel du budget est d'origine privée (Novartis pour 40%, Assor, Danone, assurances Scorvi) complété par une contribution de la Fondation de France et des conseils de deux régions.

17.10.05

Evaluation des pratiques professionnelles

http://www.quotimed.com/journal/index.cfm?fuseaction=viewarticle&DartIdx=220752

Tous les médecins devront, dans les cinq ans qui viennent, participer à des réunions d'évaluation de leurs pratiques. Prévu par la reforme de l'assurance-maladie, ce dispositif devient obligatoire dès demain, 1er Juillet 2005. Le gouvernement en a confié la mise en oeuvre à la haute autorité de santé. Pour son président, le Pr Laurent Degos, c'est une réforme "historique" qui se met en place. Certaines interrogations subsistent toutefois, concernant en particulier son financement.

Une obligation pour chaque médecin dès le 1er juillet 2005 !!!

QU'ILS soient salariés, libéraux ou hospitaliers, tous les médecins devront remplir un cycle d'évaluation dans les cinq ans à venir.
Rendue obligatoire par la réforme de l'assurance-maladie, l'évaluation des pratiques professionnelles (EPP) devient effective à partir de demain, 1er juillet. « L'EPP vise à promouvoir la qualité, la sécurité, l'efficacité et l'efficience des soins et de la prévention [...] dans le respect des règles déontologiques. Elle fait partie intégrante de la formation médicale continue », rappelle le décret paru au « Journal officiel » le 15 avril dernier. Xavier Bertrand a récemment indiqué qu'il souhaitait « renforcer la formation médicale continue de façon à améliorer la qualité des soins ».
« Cela va être obligatoire », a aussi précisé le ministre. Il a ajouté qu'un décret relatif à la FMC devrait paraître « avant la fin de l'été ». Cette déclaration rassurera les Conseils nationaux de FMC qui avaient remis en début d'année au ministère de la Santé leurs propositions pour un nouveau dispositif de FMC et s'inquiétaient de l'absence de cadre juridique (« le Quotidien » du 27 juin).
Depuis sa création, l'EPP était basée sur le volontariat et ne concernait que les médecins libéraux. Une phase expérimentale menée en 2002 dans quatre régions pilotes (Basse-Normandie, Lorraine, Nord-Pas-de-Calais et Ile-de-France) puis son extension à plusieurs autres régions volontaires avaient montré l'étendue de la tâche. Avec la réforme de l'assurance-maladie, le gouvernement a confié à la Haute Autorité de santé la responsabilité de l'évaluation.

Quarante mille médecins par an.
Plusieurs institutions sont impliquées dans le dispositif. Les Conseils nationaux de la formation médicale continue (Cnfmc), le Conseil national de l'Ordre des médecins, les Unions régionales des médecins libéraux (Urml), les Commissions médicales d'établissements (CME) et la Conférence des doyens ont été amenés à confronter leur vision de l'évaluation. Tous ont convenu que l'évaluation de 40 000 médecins par an - le rythme de croisière à tenir -, nécessite une adaptabilité de l'EPP à l'exercice des praticiens. Le médecin devrait ainsi avoir le choix entre plusieurs voies d'évaluation et sélectionner celle qui lui semble la plus adaptée à son mode d'exercice. A ce titre, les associations de FMC auront un rôle primordial sur le terrain. La plupart ont soumis à l'agrément de la HAS des actions d'évaluation.
Le problème récurrent du financement de l'EPP pourrait cependant compromettre la généralisation du dispositif aux 200 000 médecins de l'Hexagone. Une évaluation étant estimée à environ 1 000 euros, le coût de l'opération devrait avoisiner les 200 millions d'euros en cinq ans. « Il faut que nous ayons une vision globale et nationale du financement de l'EPP, commente le Dr Pierre Monod, président de la Conférence nationale des présidents d'Urml. Nous espérons savoir avant septembre qui va gérer le dispositif. » Le Fonds d'aide à la qualité des soins de ville (Faqsv) devrait permettre de subventionner des actions d'évaluation en 2005. La question de la pérennité du financement reste néanmoins posée pour les années à venir

12.9.05

La G R I P P E , ses avatars saisonniers et sa version "pandémiale".
Tous les ans, beaucoup d'encre passe sous les plumes et comme à l'arrivée du baujolais nouveau, si les commentaires et pronostics vont "bon train", ce n'est que lorsque les humeurs s'exhalent que les caractéristiques du CRU de l'année peuvent s'apprécier réellement.
Donc et pour la pandémie, un site incontournable et riche :
http://www.sante.gouv.fr/htm/dossiers/grippe/interface.htm

Pour la grippe "saisonnière", voici le bulletin les prévisions 2004-2005 du ministère de la santé et bien-sûr toujours utiles en piqûre de rappel pour la prochaine saison :
http://www.personnes-agees.gouv.fr/dossiers/grippe/interface.htm
Avec au sommaire
- Conseils pratiques pour la prise en charge d’épidémies de grippe en EHPAD
- La vaccination pour qui ?
- Grippe 2004-2005 : ensemble, évitons la grippe
- Grippe : prévention des épidémies et du risque nosocomial
- Avis du CSHPF du 16 janvier 2004 relatif à la prophylaxie chez les personnes à risque lors d’une épidémie de grippe dans une collectivité, en période de circulation du virus grippal
- Note DGS/SD5C-DHOS/E2-DGAS/SD2-2004/444 du 17 septembre 2004 diffusant un avis du Conseil supérieur d’hygiène publique de France – section maladies transmissibles- relatif à la prophylaxie chez les personnes à risque lors d’une épidémie de grippe dans une collectivité, en période de circulation du virus grippal
- Protocole de mise en place de la chimio-prophylaxie dans une collectivité de personnes âgées lors d’une épidémie de grippe, en période de circulation du virus grippal / février 2005

Enfin, le lancement officiel de la campagne de vaccination antigrippale 2005, c'est pour le 22 septembre 2005.
http://www.senioractu.com/index.php?action=article&id_article=201061&preaction=nl&id=544029&idnl=6322&

Premier cas de résistance au Tamiflu du virus H5N1 chez l’homme

Date de création : 17 octobre 2005

La nouvelle sera publiée le 20 octobre prochain dans Nature mais vient d’être rendue publique par l’hebdomadaire britannique en raison de son importance potentielle en terme de santé publique.
Un virus H5N1, isolé le 27 février dernier chez une adolescente vietnamienne, s’est révélé, a posteriori, résistant partiel à l’oseltamivir (Tamiflu). Le virus a été isolé après 3 jours de traitement prophylactique par oseltamivir à la dose recommandée de 75 mg/j prescrit à la jeune fille en raison d’un contact rapproché avec son frère atteint d’une forme humaine de grippe aviaire. L’augmentation de la posologie de l’antiviral à une dose thérapeutique de 150 mg/j pendant une semaine a cependant permis l’éradication virale et la guérison clinique.
Elément relativement rassurant, la mutation en cause dans cette résistance partielle s’accompagnait semble-t-il d’une diminution de la virulence d’H5N1.
Pour les auteurs de cette communication, comme pour le commentateur de la revue Nature, ce premier cas, même isolé, de résistance d’un H5N1 infectant un homme implique d’aménager les plans de lutte contre la pandémie.
D’une part en insistant sur la nécessité de traiter suffisamment longtemps (5 jours) par oseltamivir les sujets atteints de grippe aviaire, des traitements plus courts, qui peuvent faire disparaître les symptômes, favorisant l’émergence de souches résistantes.
D’autre part en recommandant de stocker d’autres anti-viraux comme le zanamivir (Relenza) qui malgré ses difficultés d’administration chez le jeune enfant et les sujets très dyspnéiques (inhalation) pourrait rendre de grands services en cas d’épidémie à souche résistante à l’oseltamivir.
Enfin, cette découverte ne peut que stimuler la recherche de nouveaux anti-viraux actifs sur H5N1.

Dr Anastasia Roublev


Kawaoka et coll. Nature 2005 ; publication avancée en ligne
Simonite T : « Researchers call for more bird flu drugs. » Nature 2005 ; publication avancée en ligne le 14 octobre 2005. © Copyright 2005 http://www.jim.fr




Au plaisir de vos commentaires !

6.9.05

Cette vaste question des contentions...!

Bonjour,
Aujourd'hui, une contributions modeste à la levée d'un tabou : les contentions
Deux positions d'apparence opposées et tenues par deux ténors de Gérialist :
1- Le Dr Bernard Pradines
http://members.aol.com/Dgeriatrie/contentionfauteuil.html
2- et son challenger, le Dr Michel Cavey
http://pageperso.aol.fr/dgeriatrie/Cavey6.html

A chacun de se faire son opinion et surtout de réagir !

A suivre

30.8.05

Décret MC-Aidants à domicile-Pers de confiance-DMP
Bonjour

Comme le message de présentation l'indique, le blog AMCELOR "se veut ouvert et devenir un outil d'interactivité professionnelle"
Dans cet esprit, voici d'abord et très modestement quelques références glanées, ici ou là ainsi que de manière systématique, aux alentours du web et de sa "fouine chercheuse", Google.
Tout commentaire sera le bienvenu.
De même, la contribution de tous est recommandée sous réserve toutefois et pour les infos web, qu'elles soient vérifiées aussi bien sur le fond (adéquation du contenu de l'affichage de l'URL au sujet traité ) que sur la forme (accès URL à vérifier).

A propos de fond & de forme, qui sont ces personnages qui se cachent derrière cette belle image de couple d'aînés?....
un indicateur pour se mettre en bouche : "sombrero"



1- MEDECIN COORDONNATEUR
www.legifrance.gouv.fr/imagesJOE/2005/0528/joe_20050528_0123_0023.pdf Décret n° 2005-560 du 27 mai 2005 relatif à la qualification, aux missions et au mode de rémunération du médecin coordonnateur exerçant dans un établissement hébergeant des personnes âgées dépendantes mentionné au I de l'article L. 313-12 du code de l'action sociale et des familles

2- AIDANTS A DOMICILE
www.dmt-prevention.fr/inrs-pub/inrs01.nsf/IntranetObject-accesParReference/TC%20102/$File/TC102.pdf
Pour ceux qui s'intéressent au travail des aidants à domicile (et particulièrement ceux qui les encadrent ou les conseillent), un dossier réalisé dans le cadre (je cite) /d'une action menée par le groupe "aides à domicile" du réseau Everest (Evaluation et veille des risques dans les petites entreprises par un réseau santé au travail)./ Ce dossier /est composé de plusieurs parties qui peuvent être lues séparément suivant le degré de connaissance que l'on a de l'activité.
Une première partie présente la profession, une seconde les différentes tâches de l'aide à domicile, une troisième les risques liés à cette activité. La dernière partie donne des conseils pour la prévention de risques.
En annexe sont proposés deux guides de visite destinés aux médecins du travail.
(Info transmise par :Martine Lemoine Enseignante de Sciences Médico-Sociales (Bobigny)Formatrice)

3- PERSONNE DE CONFIANCE
www.moteurline.apf.asso.fr/droitsdevoirs/droitsdespatients/Fiche_5_personne_confiance.pdf
Dans le cadre de la loi du 4 mars 2002 relative aux droits des malades Fiche analytique n°51
Eléments réunis par M. Delcey, APF. Remerciements particuliers à D. Dusigne (APF).
Contact : T : 01 40 78 69 48 / Fax : 01 40 78 69 66 / Mail : michel.delcey@apf.asso.fr
Pour en savoir plus : www.apf-moteurline.org (rubriques : “Droits des usagers du système de santé”).
NB : Cette fiche est un commentaire de dispositions de la loi du 4 mars 02. Elle peut être utilisée par tous (usager, professionnel…), mais elle a d’abord été rédigée pour les acteurs du réseau social et médico-social de l’APF et de l’association HANDAS : certains commentaires ne peuvent être compris que dans ce contexte. Les redondances de la partie 3 (questions/ réponses) avec les précédentes sont volontaires.

4- DOSSIER MEDICAL PERSONNEL (DMP) ET INFORMATISATION
http://www.web.ordre.medecin.fr/rapport/dmp.pdf
Rapport de la commission nationale permanente de l'Ordre des médecins en date du 18 juin 2005 : "QUESTIONS SUR L'INFORMATISATION DES DOSIIERS MEDICAUX, LE PARTAGE ET L'HEBERGEMENT DES DONNEES"
Il n'y aura plus de dérobade; le secret médical ne sera plus qu'un lointain souvenir du temps jadis; la place publique sera l'écho des malheurs. Nous ne l'avons pas cherché
Pr Richard TREVES, Limoges 2002

A suivre....

29.7.05


Bienvenue sur ce nouveau blog associatif ouvert à tous et en particulier à toute personne intéressée par le "Comment prendre soin" de nos Aînés résidents en établisement d'hébergement.


Initié par l'association des médecins coordonnateurs d'EHPAD en Lorraine, ce blog se veut ouvert et devenir un outil d'interactivité professionnelle d'abord entre ses membres, médecins coordonnateurs, mais aussi avec l'ensemble des environnements professionnels, institutionnels, bénévoles géographiquement proches dans un premier temps.